La Semaine des troubles alimentaires, qui se déroule du 1er au 7 février, offre une occasion unique de sensibiliser les élèves et les parents aux défis liés à la lutte à ce fléau qui continue malgré tout de faire des ravages.
Les troubles alimentaires apparaissent habituellement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Ils affectent dix fois plus de femmes que d’hommes. La boulimie et l’anorexie sont les deux troubles alimentaires les plus fréquents et les plus répandus. Les personnes atteintes sont souvent perfectionnistes à l’égard de l’école, ont une faible estime de soi et une perception déformée de leur apparence corporelle. La pression de minceur aidant, les athlètes féminines de plusieurs disciplines, comme les nageuses ou les gymnastes, sont particulièrement vulnérables aux troubles alimentaires.
Voilà donc pourquoi les élèves de 1ère secondaire du Collège François-de-Laval participeront à des discussions ouvertes sur les stéréotypes corporels, la pression sociale et les normes de beauté irréalistes qui peuvent contribuer aux troubles alimentaires. Des représentants de la Maison L’Éclaircie de Québec seront au Collège le 5 février et aborderont également avec les élèves l’importance d’une alimentation équilibrée et d’une image corporelle positive. Une deuxième rencontre est prévue le 19 février.
Les parents jouent un rôle crucial auprès de leur enfant, à la maison. L’école, en fournissant des ressources éducatives sur les signes précurseurs des troubles alimentaires et en encourageant un environnement scolaire inclusif, a également son rôle à jouer. Il est essentiel d’encourager la communication ouverte afin que les jeunes se sentent à l’aise de demander de l’aide ou de partager leurs préoccupations à l’école comme à la maison.
Cette semaine vise à briser les tabous entourant les troubles alimentaires, à favoriser la compréhension mutuelle et à promouvoir une culture axée sur la bienveillance et l’acceptation. En sensibilisant les élèves à ces problématiques dès leur jeune âge, les intervenant espèrent contribuer à la création d’une génération plus informée et empathique, prête à se prendre en main et à soutenir ceux qui en ont besoin.