Gaston Déry a réussi à sensibiliser les 1re secondaire à l’importance de la biodiversité. Il aura réussi à partager sa passion à plusieurs.
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Sur la route des îles pour sauver la planète
Gaston Déry, grand défenseur de l’environnement et conférencier émérite au sujet de la biodiversité, était de retour au Collège François-de-Laval, son alma mater, pour sensibiliser cette fois les élèves de 1re secondaire à l’importance de la préservation de la biodiversité. Le message devait cette fois être livré dans un autre langage que celui utilisé l’automne dernier avec les 5e secondaire. Et l’effort en valait le coup!
Le conférencier a choisi d’amener les élèves dans un voyage au-dessus du fleuve Saint-Laurent, entre Québec et Rimouski. Il a présenté, une après l’autre, grâce à des photos aériennes, la vingtaine d’îles d’importance qui orne le fleuve. Les plus connues sont l’île d’Orléans, l’île aux Grues, l’île aux Coudres et l’île Verte. Mais son bébé, l’île à laquelle il a consacré une très grande partie de sa vie, c’est l’île aux Pommes.
C’est à partir de la tendre enfance qu’il explore l’île aux Pommes, située entre Cacouna et Trois-Pistoles, dans le Bas-Saint-Laurent. En racontant aux élèves que lors de son acquisition, l’île aux Pommes était plutôt en mauvais état, victime des fientes de plus de 20 000 goélands et 4000 cormorans, M. Déry a confié avoir alors le rêve de sauver l’île dont la végétation avait pratiquement disparue.
Après un plan d’aménagement et des tonnes de terre répandues sur l’île, il restait à y planter des arbres pour recréer un environnement favorable à la faune et à la flore. Peu à peu, les oiseaux sont apparus et le canard Eider est venu s’y reproduire. À un point tel que maintenant, chaque année, l’île accueille des milliers de canards. Après une couvée de 28 jours, voilà la relève Eider qui ne tardera guère à plonger à l’eau, quelques heures seulement après sa venue au monde afin de poursuivre le cycle de la vie.
M. Déry raconte son histoire pour inspirer les jeunes et inviter tous les citoyens à protéger la nature. Il est un témoin vivant qui montre que les gestes de préservation et de réaménagement de la nature portent fruits. Au Collège, l’intérêt des élèves était palpable et laisse croire que la relève pourrait se préparer à porter le flambeau. C’est à souhaiter!