L’autodéfense, ça s’apprend !
Dans le cadre du cours Athlète +, les élèves de 3e et 5e secondaire du Collège François-de-Laval ont eu le privilège de rencontrer un maître de l’autodéfense qui leur a communiqué les rudiments de cet art et surtout les règles entourant l’utilisation des techniques enseignées en regard de la loi.
Daniel Lapointe est instructeur à l’École Autodéfense Québec. Il enseigne les techniques de l’autodéfense aux policiers, aux agents de sécurité, aux militaires, à des groupes civils et, comme ce fut le cas au Collège François-de-Laval (CFDL), à des élèves, dans le cadre des cours d’éducation physique.
Les élèves du CFDL de 3e et 5e secondaire ont pu bénéficier de l’enseignement de Daniel à l’occasion de trois cours successifs d’Athlète +. Ils ont appris les techniques de base qui ne leur serviront peut-être jamais en situation réelle, mais qui, une fois acquises, pourraient servir à se protéger un jour.
Il est primordial de se rappeler qu’une agression importante pourrait connaître des rebondissements jusque devant les tribunaux. Les situations d’agression sont toujours stressantes et pourraient amener la victime à poser des gestes pouvant se retourner contre elle devant la loi.
En bref, il est très important de comprendre que l’autodéfense sert à neutraliser l’assaillant et non à le blesser. De plus, les techniques employées ne doivent pas être exagérées par rapport aux gestes posés par l’assaillant. Facile à dire, dirons-nous, mais en situation d’agression, on perd parfois la notion des gestes posés. Voilà pourquoi l’autodéfense est un programme plus vaste qui inclut le conditionnement physique et le conditionnement psychologique permettant de cerner l’environnement entourant l’agression, au moment où elle a lieu.
Les manipulations enseignées aux élèves visent les zones sensibles de l’assaillant et les méthodes de projection pour éloigner l’agresseur ou pour le neutraliser. Le tout demeure sécuritaire puisque qu’aucune blessure ne doit résulter des gestes portés à l’assaillant.
Par des mises en situation, les élèves ont pratiqué les différentes techniques et sont désormais plus aptes à bien analyser une situation d’agression et à poser les bons gestes tout en minimisant les conséquences fâcheuses.